« Offrir un milieu de vie personnalisé et sécuritaire qui répond aux besoins complexes d'une clientèle en perte d'autonomie, soutenu par une approche humaine de soins et de service. » - castjoseph
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Historique

Une oeuvre plus que centenaire

Curé fondateur de Lévis, Monseigneur Joseph-David Déziel lance en 1877 la construction d'un orphelinat doublé d'un hospice. Une soeur de la Charité de Québec, du nom de soeur Sainte-Marguerite, en est l'architecte. Grâce au concours et à la générosité de monsieur Georges Couture, alors maire de Lévis, et de son frère Louis-Édouard, commandeur de l'Ordre de Saint-Sylvestre, qui fit don du terrain, l'hospice est inauguré en 1879 et confié aux Soeurs de la Charité de Québec.

Dès sa deuxième année d'existence, l'Hospice Saint-Joseph-de-la-Délivrance accueillera de nombreux vieillards et pas moins de 300 orphelins. En 1887, ils seront 516. Avec l'avènement des travailleurs sociaux, on encouragera le placement des orphelins en foyers nourriciers. L'hospice, devenu Institut Saint-Joseph-de-la-Délivrance, se transformera graduellement en Centre d'accueil exclusivement réservé aux personnes âgées en perte d'autonomie. Depuis son inauguration en 1879, il en a hébergé plus de 3 000.

En 1964, un incendie détruisit la partie centrale de l'institution. Les pavillons d'Youville et Mallet furent épargnés. Après de nombreuses délibérations, le gouvernement donnait le feu vert à la reconstruction et le Foyer Saint-Joseph de Lévis ouvrait alors ses portes aux personnes âgées en 1970.

Au fil des ans, l'implication de l'État dans les services sociaux et la santé et la complexité des normes régissant ces secteurs ne sont pas sans provoquer une remise en question chez ces pionnières de l'enseignement, du soin des malades et des services sociaux. Aux prises avec une relève insuffisante, le personnel religieux commence à éprouver les effets de son propre vieillissement.

En 1989, le Foyer devient officiellement le Centre d'accueil Saint-Joseph de Lévis inc., une institution privée conventionnée, toujours propriété des Soeurs de la Charité de Québec.

Les soeurs s'efforcent donc de poursuivre leur oeuvre auprès des personnes âgées, avec une administration et du personnel laïc, situation qu'elles vivent aussi longtemps qu'elles en ont la capacité et l'opportunité. Graduellement, elles se départiront de leurs centres hospitaliers; le Centre d'accueil Saint-Joseph de Lévis était le dernier de sa catégorie à être encore propriété des Soeurs de la Charité de Québec.

Une présence active et efficace

La décision de la Congrégation des Soeurs de la Charité de Québec de céder le Centre d'accueil Saint-Joseph de Lévis et de rapatrier ses religieuses vers d'autres maisons marque un tournant important, puisque Lévis fut le lieu de la seconde fondation de mère Marcelle Mallet, leur fondatrice, et un endroit où elles furent des plus actives.

En septembre 1858, les Soeurs de la Charité de Québec y ouvraient, à l'invitation du curé Déziel, le Couvent Notre-Dame-de-Toutes-Grâces, un externat doublé d'un hospice pour prêtres infirmes ou malades. Elles en deviendront propriétaire trois ans plus tard. En 1864, l'institution comptera 7 soeurs qui prennent soin de 3 prêtres retirés, 14 pensionnaires et 166 externes. En 1870, un pensionnat et une école anglaise pour les enfants des travailleurs irlandais du chantier maritime se grefferont au couvent.

Mais les besoins sont grands. Rapidement, l'espace au couvent se restreint : prêtres retirés, personnes âgées, externes, jeunes orphelines se côtoient et sont de plus en plus à l'étroit. C'est ainsi que naîtra l'idée de construire un établissement pour l'éducation des enfants orphelins ou abandonnés et l'hébergement des «personnes que l'âge, l'infirmité ou les revers de fortune ont réduites à l'indigence et qui se retrouvent sans ressources». Cette institution s'appellera l'Hospice Saint-Joseph-de-la-Délivrance. Elle permettra aux soeurs du couvent de se consacrer exclusivement à l'enseignement et à la tenue du pensionnat. La popularité de l'établissement en raison de la qualité de son enseignement rendit plusieurs agrandissements nécessaires. Les religieuses ajoutèrent une annexe pour leur servir de résidence.

En 1974, toujours à Lévis, les Soeurs de la Charité de Québec ont ouvert une résidence d'accueil pour déficients mentaux. D'abord installée dans l'ancien presbytère de l'église Holy Trinity, l'oeuvre a été transférée dans une maison plus grande achetée par la Congrégation afin d'offrir aux jeunes un chez-soi plus confortable. En 1985, d'autres organismes ont pris en charge les enfants handicapés.


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